Sommeil en désordre. Une heure entre la dernière séance et le moment de partir pour l'aéroport, une heure dans l'avion pour Chicago, deux heures dans celui pour Tokyo. Jolies visions dans le train, routes de campagne et filles de ville. "Home", enfin, 24 heures, porte à porte.
Je grogne, elle cuisine pour moi. Noir. je me reveille bien trop tôt, ferme les yeux, la prends dans mes bras.
Préparer le petit déjeuner me semble un souvenir si lointain, le jus d'orange est différent, si bon...
Les messages des amis, pour commencer. Le travail peut aller se faire foutre, le travail peut attendre. Quelques amis dans les environs, bien, fort bien. Monsieur google m'aime lui aussi, il paraît. Photos de Montreal, tout en haut; Photos de Tokyo, seconde place. J'ai bien compris le message, merci, mais je suis trop fatigué pour prendre l'avion. Et le travail n'aura pas attendu tant que ça, finalement...
Je me recouche. Je me relève. Je choisis la vie, un jour encore.
Dure vie que celle de salaryman L'argent ne fait pas le bonheur, certes, et ce n'est pas moi, éduqué par "Télephone" et incapable que je suis de faire la moindre économie, sans parler de plan (de carrière) à long terme, qui irais contredire l'adage. Pourtant, après presque trois ans passés au Japon, je dois avouer m'être, petit à petit, habitué…
… À suivre