Lisboa douce-amère
Publié: Novembre 2016
Lisbonne. Septembre 2016.
Il y a une tendresse, une douce-amertume dans cette ville en travaux perpétuels, dans ces pavés inégaux, dans ces bâtiments fiers aux vitres brisées. Trop de maisons abandonnées - la maintenance coûterait trop cher. Mais de la vie malgré tout.
L’imagination s’inventerait volontiers des palais, des conquêtes, un empire. Mais on se souvient vite d’autres villes sous cloches, bâtiments maquillés à outrance, toute trace de vie effacée pour laisser pleinement place à la pornographie du tourisme.
Alors j’admire un peu plus cette ville qui assume ses rides. Elle vit son évolution. Elle ne s’habille ni ne se comporte comme il sied à son âge. Je l’apprécie pour cette même raison qui me fait préférer Tokyo à Kamakura ou Nara - ces petites bulles parfaites, ces images laminées dans un antan vendeur.
Ici, les vitre brisées ne sont pas qu’un signe de misère et le marbre celui d’un passé regretté. Pas encore. Malgré tout. Pas un musée, de l’humain.
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