Sans ses voisins, Ebisu serait certainement un de ces quartiers lambda, residentiels, calmes. Mais, entouré des branchouilles Daikanyama et NakaMeguro (prononcer nakamei pour faire genre), Shibuya l'extravagant et Hiroo le friqué, le quartier prend vie à travers de jouissives scènes de rue... Tel ce bien joli garçon à la sortie du "vantan design institute" qui, la démarche chaloupée, me salue, comme si nos accoutrements similaires faisaient de nous de vieilles connaissances; tel encore l'air médusé de ce salaryman sur une improbable lolita à froufrous croisée dans un escalator.
Chocs et mélanges, délectables mets du spectateur urbain.
Et demain, Paris...
J'ai du mal à cerner ce qui rend la démarche de beaucoup de (jeunes) femmes japonaises (pas des hommes, qui, en toute objectivité bien sûr, sont relativement ininteressants en la matière) particulièrement fascinante, mais j'ai la certitude, ayant traîné mon regard sur les rues de bien des pays, d'avoir rarement vu quoi que ce soit de similaire. Peut-être est-ce dû…
… À suivre
Je ne l'attendais pas si tôt, étant à peine remis de mes escapades parisiennes et hongroises, pourtant il est là, déjà petit point rouge au large, bientôt bourrasque sur nos têtes. Typhon! Folie de juin, passion de septembre, arme même plus secrète de l'ami Wong… En bon pervers météorologique, c'est le coeur léger que j'attends les délires de vent et…
… À suivre