All Black, en pied de nez à un printemps qui s'annonce pastel….
… À suivre
On connaît beaucoup de la television japonaise ses couleurs criardes, ses jeux ineptes et "degradants", ses clowns sous acides, ses hotesses potiches. On en connaît bien moins, je crois, son alter ego hautement éducatif, obsédé des tableaux noirs et des panneaux de carton.
Des panneaux de carton montrés à la baguette de bois, des emissions scientifiques poussées (d'aucuns diraient rebarbatives) le tout filmé en plans fixes par une camera peu frivole, au pays des explosions technologiques, des chiens robots, de la videoconférence sur téléphones portables, au pays de Blade Runner, bon sang, vous voulez rire? Etonnant certes, mais cela paraîtra moins incompatible, moins improbable à quiconque sera déjà habitué au syndrome perpetuel de dédoublement de personnalité nippon, ce Jekyll traditionaliste maintenant avec son Hyde survitaminé toutes les apparence d'une cohabitation paisible...
Les technophiles dévôts se rassureront, au moins, en constatant que l'éducatif n'est pas systématiquement vieillot, et que de nombreuses émissions, si niaises soient-elles, utilisent à bon escient le progrès pour sous-titrer leurs participants au débit de parole souvent improbable...
All Black, en pied de nez à un printemps qui s'annonce pastel….
… À suivre
L'ère Meiji d'abord, puis l'après seconde guerre mondiale ont vu le passage d'une societe féodale, paternaliste a la creation d'un schema familial fortement polarisé, typique des pays ayant conservé, malgré leur développement économique et culturel, un fort machisme: un mari absent, générateur de revenus, et une femme au foyer, chargée non tant de la procréation que de l'éducation; un rôle…
… À suivre