22 octobre 2005
J'avais déjà dit mon admiration pour l'humanisme de Sebastião Salgado au sortir de l'exposition de ses "essais" au musée de la photo de Tokyo. Voir ses nouveaux travaux s'éloigner de l'homme, lui tourner le dos pour se concentrer sur la terre et ses lieux encore vierges d'humanité n'en est que plus fascinant.
(Marc apporte une précision notable: les deux derniers des quatre chapitres de Genesis seront consacrés a l'homme. C'est donc vraisemblablement une longue pirouette que nous réalise Salgado, plutôt qu'une volte-face...)
En plus, c'est gratuit, et c'est en ligne sur le site du Guardian: Sebastião Salgado: Genesis.
(A noter aussi, pour les parisiens: Territoires et Vies, exposition a la BNF propose de montrer le rapport étroit qu'établit [Salgado] entre esthétique et engagement politique
, et présente quelques clichés de Genesis. Du 29 septembre 2005 au 15 janvier 2006. Merci, Frederic.)
Dans un de ces mille villages de Tokyo qui ne se révèlent qu'à qui sait se perdre un peu, dans une de ces ruelles minuscules bordées de petites maisons de bois sombre, de tôle et de crépit fatigué se disputant la terre au lierre et a la rouille, une pancarte annonçait café cheesecake ou curry devant une baraque qui…
… À suivre
